La Cotellerie, Méditation de la semaine Méditation Mariale de la semaine du 13 au 19 octobre 2024
Jésus nous donne sa Mère
Peut-être que certains lecteurs pourront dire que ces méditations expriment toujours un peu la même chose. Il me semble qu’il y a toujours une expression, un mot, un exemple qui peuvent aider à progresser sur tel ou tel point de notre vie spirituelle. C’est l’un des buts de ces méditations. Par exemple, dans le texte ci-dessous, Mère Marie de la Croix laisse entendre que « la plus belle offrande » que nous puissions faire à Jésus, c’est « l’amour de son tendre cœur » à Lui :
« Mon cœur n’a plus d’autres trésors que Jésus Seul. Oh ! cher Jésus, entrez-y et reposez-vous, tout est à vous, et si je profitais des occasions de bien faire, je pourrais être riche devant vous, mais je suis saisie de crainte à la pensée de l’abus que j’ai fait de vos dons. Or, disposez tous les évènements pour qu’ils me servent à m’acquitter envers votre divine justice. J’emprunte avant tout, l’amour de votre tendre cœur, car c’est, je crois, la plus belle offrande que je puisse vous faire. Puis en me tenant amoureusement sous la dépendance de Marie Immaculée, je ne veux rien faire sans l’avoir confié à Elle. Elle est et sera toujours ma conseillère, je ne ferai rien sans Elle. Je vivrai toujours, dans une union très étroite avec Elle, car tout est force et douceur, vérité et vertu. Oui ! tout est grâce et parfum du Ciel, car rien ne se fait dans l’ombre de la grâce, sans que la Sainte Vierge s’en occupe. Elle y a sa part d’action, d’influence qu’elle a Elle-même voulue et déterminée. Je me fie à Elle entièrement et m’y repose, car je n’aurai jamais aucun mécompte, le le fardeau avec Elle est toujours allégé et les difficultés toujours moins pénibles. Tout l’ensemble de la vie est moins accablant : Elle est la dispensatrice de toutes les grâces : Oh ! cher Jésus soyez béni de nous avoir donné une si bonne Mère, car je crois en son amour si tendre et à sa grande Providence. Oh ! Oui ! je l’aime Marie .»[2]
[2] Cahier Journal – 7 février 1939
Frère Yves