La Cotellerie Office du matin de la Solennité de SAINT AUGUSTIN, 28 août.
Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Antienne invitatoire
Ant.1 Confessons la louange et la miséricorde du Seigneur; rendons-lui gloire, Alléluia.
Ou bien :
Ant.2 Célébrons dans la joie la solennité de notre Père Augustin.
Ps. 99. Entrée au temple
Que règne dans vos cœurs la paix du Christ ! Vivez dans l’action de grâce. Col 4, 15
01 Acclamez le Seigneur, terre entière,
02 servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
03 Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
04 Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
05 Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge. r
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était, et qui vient,
pour les siècles des siècles. Amen.
HYMNE :
Magne Pater Augustine,
preces nostras suscipe.
et per eas Conditori
nos unire sátage,
atque rege gregem tuum
summum decus Proesulum.
Amatorem paupertatis
te collaudant páuperes :
assertorem veritatis
amant veri judices :
frangis nobis favos mellis,
de scripturis disserens.
Quae obscura prius erant,
nobis plana faciens ;
tu de verbis Salvatoris
dulcem panem cónficis,
et propinas potum vitae
de psalmorum néctare.
Tu de vita monachorum
sanctam scribis regulam,
quam qui amant, et sequuntur,
viam tenent regiam,
atque tuo sancto ductu
redeunt ad patriam.
Regi regum salus, vita,
Decus et imperium,
Trinitati laus et honor
sit per omne saeculum,
quae concives nos adscribat
supernorum civium. Amen.
O notre illustre Père Augustin,
accueillez nos prières.
Par elles, à notre Créateur
employez-vous à nous unir,
et dirigez votre troupeau,
ô vous la gloire de l’épiscopat.
C’est l’amant de la pauvreté
qu’en vous fêtent les pauvres :
c’est le défenseur de la vérité
que chérissent les juges véritables :
Vous rompez pour nous des rayons de miel
en commentant les Ecritures.
Les passages auparavant obscurs,
vous les aplanissez pour nous ;
Vous, avec les paroles du Sauveur,
vous pétrissez un pain savoureux,
et vous composez un breuvage de vie
avec le nectar des psaumes.
Pour la conduite de vos moines,
vous rédigez une règle sainte,
par laquelle ceux qui l’aiment et la suivent
tiennent une voie royale,
et, sous votre sainte direction,
ils regagnent la Patrie.
Au Roi des rois, salut, vie,
gloire et empire ;
Qu’à la Trinité louange et honneur
soit pour tous les siècles,
qu’Elle daigne nous inscrire au nombre
des citoyens de la Cité d’en-haut.
Ainsi soit-il !
Antienne
Devant toi, Seigneur, ma force et ma faiblesse.
Ou bien : Nous vivons ici avec vous et pour vous ; et tous nos désirs sont de vivre sans fin avec vous auprès du Christ.
Psaume : 20
2 Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
3 Tu as répondu au désir de son cœur,
tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres.
4 Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d’or.
5 La vie qu’il t’a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.
6 Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
7 Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l’emplit de joie !
8 Oui, le roi s’appuie sur le Seigneur :
la grâce du Très-Haut le rend inébranlable.
14 Dresse-toi, Seigneur, dans ta force :
nous fêterons, nous chanterons ta vaillance.
Antienne
Dans ton immense miséricorde, j’ai mis, Seigneur, tout mon espoir.
Psaume : 91 – I
2 Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
3 d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits,
4 sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,
sur un murmure de cithare.
5 Tes œuvres me comblent de joie ;
devant l’ouvrage de tes mains, je m’écrie :
6 « Que tes œuvres sont grandes, Seigneur !
Combien sont profondes tes pensées ! »
7 L’homme borné ne le sait pas,
l’insensé ne peut le comprendre :
8 les impies croissent comme l’herbe, *
ils fleurissent, ceux qui font le mal,
mais pour disparaître à tout jamais.
9 Toi, qui habites là-haut,
tu es pour toujours le Seigneur.
10 Vois tes ennemis, Seigneur,
vois tes ennemis qui périssent, *
et la déroute de ceux qui font le mal.
Antienne
Tu bénis, Seigneur, les frères vivant ensemble ; unis dans l’amour, ils te bénissent.
Psaume : 91 – II
11 Tu me donnes la fougue du taureau,
tu me baignes d’huile nouvelle ;
12 j’ai vu, j’ai repéré mes espions,
j’entends ceux qui viennent m’attaquer.
13 Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
14 planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
15 Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
16 pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
V/ Je mets mes paroles dans ta bouche,
R/ tu diras tout ce que je t’ai ordonné.
1ère Lecture :
De la première lettre de Jean – 5, 1-6 ; 10-16
Celui qui a le Fils possède la vie.
Frères bien-aimés, tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui, Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements, Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi, Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : pas seulement l’eau, mais l’eau et le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu rend à son Fils. Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.
Je vous ai écrit tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu,
Ce qui nous donne de l’assurance devant Dieu, c’est qu’il nous écoute quand nous faisons une demande conforme à sa volonté, Et, puisque nous savons qu’il écoute toutes nos demandes, nous savons aussi que nous possédons ce que nous lui avons demandé, Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne conduit pas à la mort, il priera, et Dieu rendra la vie au pécheur, puisque son péché ne conduit pas à la mort. Il y a un péché qui conduit à la mort, pour lequel je ne demande pas de prier.
Tu nous as faits pour toi, Seigneur N 20 c. 1-2-3.
Tu nous as faits pour toi, Seigneur,
et notre cœur est sans repos
tant qu’il ne demeure en toi !
Je me tiens à la porte et je frappe,
si tu m’ouvres ton cœur,
je ferai chez toi ma demeure.
Je dors mais mon cœur veille,
j’entends le Seigneur qui m’appelle :
«Ouvre-moi, mon ami.»
Je vais te conduire au désert
et parler à ton cœur,
et tu me répondras comme aux jours de ta jeunesse.
CFC (f.Maurice) STD 1079
Répons :
R/. A toi, Seigneur notre Dieu, les choses cachées,
à nous celles que tu nous as révélées
pour que nous vivions de ta Parole.
V/. Le Seigneur vous a donné un cœur pour connaître,
des yeux pour voir, des oreilles pour entendre.
V/. Voici l’alliance jurée par le Seigneur :
Il fera de toi un grand peuple, et lui sera ton Dieu.
V/. Que nul d’entre vous ne détourne son cœur du Seigneur
en allant servir les dieux des nations.
2ème Lecture :
Sermon de notre Père saint Augustin sur la vie et les mœurs de ses clercs
Soyez mes imitateurs comme je le suis de Jésus Christ.
Nous vivons ici avec vous, et pour vous, et tous nos désirs, tous nos vœux sont de vivre éternellement avec vous auprès de Jésus Christ, Je crois que notre vie est tout entière à découvert sous vos yeux, et il nous est peut-être permis de dire avec l’Apôtre, tout inférieurs que nous lui sommes : Soyez mes imitateurs comme je le suis de Jésus Christ, Vous savez tous, ou presque tous, que nous vivons dans cette maison, appelée la maison épiscopale, en nous efforçant, autant que possible, d’imiter les saints dont parle le livre des Actes des Apôtres : Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais tout leur était commun.~
Par la grâce de Dieu vous voyez en moi votre évêque : or je n’étais qu’un jeune homme quand je suis arrivé dans cette ville, comme beaucoup d’entre vous se le rappellent encore. Je cherchais un lieu où établir un monastère pour y vivre avec mes frères. J’avais alors renoncé à toutes les espérances du monde et je n’ai pas voulu être ce que j’aurais pu devenir, ni cherché à être ce que je suis maintenant : J’ai choisi d’être le dernier dans la maison de mon Dieu plutôt que d’habiter sous la tente des pécheurs. Je me suis séparé de ceux qui aiment le monde ; mais je ne me suis pas égalé à ceux qui gouvernent les peuples. Au banquet du Seigneur, je n’ai pas choisi la première place, mais la dernière et la plus méprisée, et il lui a plu de me dire : Monte plus haut. Je redoutais tellement l’épiscopat que je n’allais jamais là où je savais qu’il n’y avait point d’évêque ; j’avais déjà, en effet, quelque réputation parmi les serviteurs de Dieu. Je fuyais cette dignité, et je m’appliquais, dans la mesure de mes forces, à me sauver dans une humble place plutôt que de risquer de périr dans une autre plus élevée, ~
Je suis venu dans cette ville pour voir un ami que j’espérais gagner à Dieu et amener à vivre avec nous dans notre monastère ; j’étais sans inquiétude puisque vous aviez un évêque. Mais on m’a saisi, on m’a ordonné prêtre, et cela me conduisit finalement à l’épiscopat. Je n’ai rien apporté avec moi, et je n’avais en entrant dans cette Église que les habits que je portais. Tandis que je songeais à vivre en commun avec mes frères dans un monastère, le vieil évêque Valère, de sainte mémoire, au courant de mes projets et de ma résolution, me donna ce jardin où se trouve à présent le monastère.
J’ai donc commencé à réunir des frères de bonne volonté, des hommes semblables à moi, qui, comme moi, n’avaient rien et voulaient m’imiter: comme j’avais moi-même vendu mon peu de biens pour en donner le prix aux pauvres, ainsi firent-ils dans leur volonté de mener avec moi la vie commune. Dieu lui- même devait être pour nous le plus beau et le plus riche des patrimoines.
Parvenu à l’épiscopat, j’ai compris que c’est le devoir de l’évêque d’exercer l’hospitalité envers tous ceux qui vont et viennent; s’il ne le faisait pas, on l’accuserait de ne pas être humain. Mais il ne convenait pas de recevoir tous les hôtes dans une communauté de moines. C’est pourquoi j’ai voulu avoir avec moi dans la maison épiscopale un monastère de clercs.
Voici comment nous vivons. Personne d’entre nous n’a le droit de posséder quelque chose en propre. Peut-être certains le font? Ils n’en ont pas le droit, S’ils possèdent quelque chose, ils font ce qui n’est pas permis. Mais j’ai une meilleure idée de mes frères! Je sais, moi, comme c’est mal de prendre un saint engagement et de ne pas le tenir, Il est écrit: Faites des vœux et tenez vos promesses au Seigneur votre Dieu. Et encore: Mieux vaut ne pas f aire de vœu que d’en faire un sans l’accomplir.
Le clerc a pris un double engagement: la sainteté et l’état clérical, La sainteté, pour sa vie personnelle; l’état clérical, pour le service de son peuple; Dieu lui a imposé cet état, et c’est plus un fardeau qu’un honneur, Mais quel sage comprendra ces choses? Il s’est donc engagé à la sainteté, il s’est engagé à la vie commune, engagement pris selon le mot de l’Écriture: Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble. S’il renonce à cette promesse, tout en restant dans l’état clérical en dehors du monastère, il est à moitié tombé; si tout en demeurant au dehors il reste fidèle aux exigences de la sainteté, il n’est tombé qu’à moitié; mais s’il n’est au fond du cœur qu’un hypocrite, il est tombé tout entier. Je ne veux pas qu’on soit forcé de dissimuler. Je sais combien les hommes aiment la cléricature; je ne veux pas en exclure celui qui ne consent pas à vivre en commun avec moi. Qui veut demeurer avec moi possède Dieu.
Tu nous as faits pour toi, Seigneur N 20 c. 4-5.
Tu nous as faits pour toi, Seigneur,
et notre cœur est sans repos
tant qu’il ne demeure en toi !
Quand le Seigneur nous parlait en chemin,
nous ouvrant les Écritures,
notre cœur n’était-il pas tout brûlant ?
Vous êtes tristes, car je m’en vais chez mon Père,
mais je vous reverrai,
et votre joie, nul ne pourra vous la ravir.
CFC (f.Maurice) STD 1079
Répons :
R/. O Vérité, lumière de mon cœur, dissipe mes ténèbres !
* A bout de souffle, je reviens à toi, source de vie.
V/. Je me suis égaré, de toi je me souviens !
* A bout de souffle, je reviens à toi, source de vie.
V/. Loin de toi, j’étais mort ; en toi, je reprends vie !
* A bout de souffle, je reviens à toi, source de vie.
Te Deum
Office des laudes :
Psaumes du dimanche I
Antienne 1 Éternelle vérité, véritable charité, chère éternité : je soupire après toi nuit et jour !
Psaume : 62
2 Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l’aube : *
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
3 Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
4 Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
5 Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
6 Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
7 Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
8 Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
9 Mon âme s’attache à toi,
ta main droite me soutient.
[10-12]
Antienne
Le ciel et la terre et tout ce qu’ils renferment, les voici de partout qui me disent de t’aimer !
CANTIQUE des trois enfants (Dn 3)
57 Toutes les œuvres du Seigneur,
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
58 Vous, les anges du Seigneur,
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
59 Vous, les cieux,
bénissez le Seigneur,
60 et vous, les eaux par-dessus le ciel,
bénissez le Seigneur,
61 et toutes les puissances du Seigneur,
bénissez le Seigneur !
62 Et vous, le soleil et la lune,
bénissez le Seigneur,
63 et vous, les astres du ciel,
bénissez le Seigneur,
64 vous toutes, pluies et rosées,
bénissez le Seigneur !
65 Vous tous, souffles et vents,
bénissez le Seigneur,
66 et vous, le feu et la chaleur,
bénissez le Seigneur,
67 et vous, la fraîcheur et le froid,
bénissez le Seigneur !
68 Et vous, le givre et la rosée,
bénissez le Seigneur,
69 et vous, le gel et le froid,
bénissez le Seigneur,
70 et vous, la glace et la neige,
bénissez le Seigneur !
71 Et vous, les nuits et les jours,
bénissez le Seigneur,
72 et vous, la lumière et les ténèbres,
bénissez le Seigneur,
73 et vous, les éclairs, les nuées,
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
74 Que la terre bénisse le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
75 Et vous, montagnes et collines,
bénissez le Seigneur,
76 et vous, les plantes de la terre,
bénissez le Seigneur,
77 et vous, sources et fontaines,
bénissez le Seigneur !
78 Et vous, océans et rivières,
bénissez le Seigneur,
79 baleines et bêtes de la mer,
bénissez le Seigneur,
80 vous tous, les oiseaux dans le ciel,
bénissez le Seigneur,
81 vous tous, fauves et troupeaux
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
82 Et vous, les enfants des hommes,
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
83 Toi, Israël,
bénis le Seigneur,
84 Et vous, les prêtres,
bénissez le Seigneur,
85 vous, ses serviteurs,
bénissez le Seigneur !
86 Les esprits et les âmes des justes,
bénissez le Seigneur,
87 les saints et les humbles de cœur,
bénissez le Seigneur,
88 Ananias, Azarias et Misaël,
bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Bénissons le Père, le Fils et l’Esprit Saint :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
56 Béni sois-tu, Seigneur, au firmament du ciel :
À toi, haute gloire, louange éternelle !
Antienne
Que ta bouche et ta vie, ta parole et tes actes, que tout en toi loue le Seigneur !
Ou bien :
Louez le Seigneur de tout votre être: que chante votre voix, que chante votre vie, que chantent vos actes.
Psaume : 149
1 Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
2 En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !
3 Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
4 Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
5 Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l’heure du triomphe.
6 Qu’ils proclament les éloges de Dieu,
tenant en main l’épée à deux tranchants.
7 Tirer vengeance des nations,
infliger aux peuples un châtiment,
8 charger de chaînes les rois,
jeter les princes dans les fers,
9 leur appliquer la sentence écrite,
c’est la fierté de ses fidèles.
Parole de Dieu : Rm 13, 11b-14
L’heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans ripailles ni beuveries, sans orgies ni débauches, sans dispute ni jalousie, mais revêtez le Seigneur Jésus Christ; ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour satisfaire ses tendances égoïstes..
Répons : 28 août
R/ Ma part c’est Dieu pour toujours :
*. Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers Lui.
V/ Que ma vie se consume à t’aimer.
*. Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers Lui.
V/ Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit.
R/ Ma part c’est Dieu pour toujours :
*. Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers Lui.
Cantique de Zacharie
Ant. Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre
cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi!
Louange et intercession :
Frères, à l’aube de ce jour de fête, tournons nos
cœurs vers le Seigneur Jésus, et supplions-le :
R/. Conduis-nous, Seigneur Jésus, aux sources de la vie !
Seigneur, tu as fait de saint Augustin un admirable pasteur de ton Église,
— donne-nous d’avoir le même zèle pour ta gloire.
Tu as voulu te consacrer entièrement aux choses de ton Père,
— accorde-nous d’accomplir notre ministère en te servant sans rechercher notre intérêt.
Tu es la tête du Corps qui est l’Église,
— comble de la force de ton Esprit les maisons, les paroisses et les Églises locales que nous servons.
Tu as édifié ton Église sur le fondement des Apôtres,
— confirme et fortifie dans la foi notre Pape N et notre Evêque N.
Tu as voulu que ton Évangile soit prêché à toute créature,
— accorde ton soutien et ta force aux missionnaires de ton Évangile.
Tu as fait d’Augustin le père d’une nouvelle forme de vie au service de ton Église,
— donne aujourd’hui à l’Ordre canonial de répondre aux besoins de ton peuple.
Notre Père
PRIÈRE
Renouvelle, Seigneur, dans ton Église
l’esprit dont tu as comblé l’évêque saint Augustin,
Pour que, remplis de ce même esprit,
nous n’ayons soif que de toi,
source de la vraie sagesse,
et ne cherchions que toi,
auteur de l’éternel amour.
Par Jésus Christ, ton Fils,
notre Seigneur et notre Dieu,
qui règne avec toi et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.